Cet article discute de l’opportunité de développer des systèmes de synthèse de parole qui utilisent une variété linguistique plus familière. Les résultats de trois expériences présentées ici, en particulier la troisième qui repose sur une tâche plus élaborée de décision lexicale, font ressortir que les stimuli produits en français québécois sont plus facilement reconnus par des locuteurs québécois que ceux produits dans une variété européenne. Cela suggère que la variété linguistique utilisée peut agir à la façon d’un filtre qui facilite ou, au contraire, gêne la perception et le traitement des mots.This paper is related to the opportunity of using a vernacular variety in speech synthesis instead of a more formal one. The results of three e...