La culture populaire a trop souvent été objet de suspicion, sinon de mépris de la part d’une portion du clergé canadien-français au xxe siècle. Vue fréquemment comme inutile, peu intéressante ou pire comme païenne, la culture populaire canadienne-française n’a pas fait l’objet d’une attention très soutenue de la part des membres du clergé. Comment expliquer cette posture particulière, sa récurrence et sa durée ? Y a-t-il des différences majeures entre les communautés religieuses et le clergé séculier, entre les communautés entre elles ? Quels sont les traits communs des membres du clergé qui, à l’opposé, ont cherché à se rapprocher du peuple et de sa culture (pensons aux pères Lelièvre, Desmarais, Ambroise, Legault, Lacroix) ? Cette communi...