William Robinson, qui fut jardinier et éditeur de magasines horticoles, est souvent célébré comme le créateur du jardin sauvage et du jardin de fleurs locales, deux formes esthétiques qui s’épanouirent dans la seconde moitié du XIXe siècle en Angleterre. Il fut un grand admirateur de John Ruskin et fit sienne la « définition du royaume végétal » de ce dernier, « bien différente de celle des botanistes en général, mais non moins empreinte de vérité : “Du maïs au grenier, du bois aux chantiers des bâtisseurs, des fleurs dans la chambre nuptiale, et de la mousse sur le sépulcre”. » En résumé, pain, abris, et beauté pour chacun, vivants ou morts, sont, d’une végétation donnée, les éléments constitutifs.’ Cette courte citation de « Ruskin’s Gard...