Les armées du Consulat et du Premier Empire recourent au cheval comme moyen de déplacement ou force de traction. La proportion s’établit globalement autour d’un cheval pour sept hommes (mais atteint un pour quatre en campagne, essentiellement par l’accroissement des capacités de traction). Les limites structurelles de l’économie préindustrielle empêchent toutefois de remplacer aisément un trop grand nombre d’animaux à la fois, d’où les efforts pour préserver et soigner autant que possible les chevaux au sein des armées. Quoique ne constituant plus l’arme de la décision, la cavalerie, qui combat essentiellement par le choc, reste indispensable pour l’acquisition du renseignement, les missions de sûreté ou l’exploitation de la victoire. La mi...