Traduire l’intraduisible après les postcolonial studies

« Traduire l’intraduisible » : cet intitulé semble fournir un sujet de réflexion à la fois paradoxal et récurrent. Il n’en est pas pour autant aporétique. Dès lors que la réflexion théorique sur la traduction s’ouvre à différents champs de recherche -et notamment les plus récents tels que les postcolonial studies ou les gender studies- de nouvelles perspectives se font jour. Ces nouvelles approches ne doivent cependant pas occulter l’importance de la linguistique, laquelle a d’ailleurs connu également de récents et féconds développements notamment grâce à l’essor des sciences cognitives.“Translating the untranslatable”: however recurrent and paradoxical the concept may appear, it need not lead to an aporia. The theoretical reflection on translation gains by opening out to fields other than translation studies, such as postcolonial and gender studies. Although such recent fields of research offer an invigorated vision of translation, the importance of linguistics - which has developed through the cognitive sciences - must not be overlooked either