En guise d’introduction, nous rappelons que le théâtre, véritable « miroir grossissant » des interactions humaines, met en scène, quelques soient les genres du dramatique, des personnages qui pratiquent le mensonge sous diverses formes (feintes, fourberies, ruses, dissimulations …). Il importe donc, c’est l’objet de la première partie de l’article, de s’entendre sur une définition du mensonge et de préciser que le mensonge possède « une dimension irréductiblement éthique ». Notre approche du mensonge se voulant linguistique, nous cherchons, dans une deuxième partie, à définir le mensonge d’un point de vue pragmatique. Pour ce faire, nous avons recours principalement à la théorie des actes de langage, d’une part, et au « principe de coopér...