RésuméÀ partir de références empruntées aux premières expériences du cinéma de reconsti-tution documentaire (notamment Vertov, Flaherty, Curtis et le cinéma anglais), un examen est tenté de la mise en scène cinématographique du réel. Le parcours permet d’avancer vers la reconnaissance de ce que peut être une imagination cognitive pour l’anthropologie. L’enregistrement cinématographique et les différentes dispositions qu’il implique peuvent orienter vers la mise en œuvre d’une anthropologie partagée dès lors qu’on peut y percevoir l’attention et l’intention de l’anthropologue tout autant que les réactions de ses « personnages ». Ce qui était description devient alors narration, dévoilant les conditions et les étapes d’une rencontre, l’établi...