La traduction de la lettre comme traduction d'un style: le cas de "Apprendre à finir" de Mauvignier en italien

La r\ue9flexion sur la traduction en Occident se caract\ue9rise par l\u2019opposition entre le sens et la lettre. Tout traducteur qui essaye de reproduire non seulement le sens du texte source mais aussi ses caract\ue9ristiques linguistiques est confront\ue9 \ue0 des probl\ue8mes d\u2019ordre lexical, grammatical, rh\ue9torique et rythmique. Apr\ue8s avoir expliqu\ue9 d\u2019un point de vue th\ue9orique en quoi consistent ces quatre types de probl\ue8mes que tout \uab traducteur de la lettre \ubb rencontre forc\ue9ment dans n\u2019importe quel texte, dans la seconde partie de cet article nous illustrons chacun de ces probl\ue8mes \ue0 l\u2019aide d\u2019exemples tir\ue9s de notre traduction italienne d\u2019Apprendre \ue0 finir de Laurent Mauvignier. Il en ressort que si, pour chaque type de probl\ue8me, on peut pr\ue9voir une liste plus ou moins pr\ue9cise de solutions possibles, le choix de celle qui para\ueet comme la plus appropri\ue9e pour un texte particulier revient en entier au traducteur. Ce n\u2019est toutefois qu\u2019en choisissant des solutions qui respectent dans la mesure du possible les caract\ue9ristiques linguistiques du texte source que le bon \uab traducteur de la lettre \ubb offrira \ue0 son lecteur un v\ue9ritable lieu de rencontre avec la langue et la vision du monde de l\u2019Autre