La recherche des matériaux d’étude sur la transmission des noms d’anges a été marquée par des difficultés liées aux nombreux transferts culturels dont ils ont été l’objet. La constitution d’une base de donnée expérimentale baptisée «angelika » à partir des données accumulées depuis un siècle permet de mettre en évidence les constantes, et les limites d’une transmission onomastique qui s’étend de la gnose antique jusqu’au Moyen Âge occidental (H. Bresc). Dans une approche comparatiste, une réflexion sur le rôle des anges dans la magie juive et chrétienne au Moyen Âge met en évidence des modalités de transfert culturel fondamentales pour comprendre le rôle de la magie à l’intérieur de la culture occidentale. La plus ou moins grande licéité de...