La vieillesse dans la littérature religieuse du Haut Moyen Age

The massive religious litterary production of the end of the roman period and the Early Middle Ages is rarely concerned with old people. For the ecclesiastical authors, the number of years of age is only of symbolic meaning, and they are unexpectedly severe towards old people, whose vices are still more unforgivable than yougn people's. They write pitiless portraits of them, insisting on physical decrepitude, which is considered as an excellent proof of the vanity of this life. In his ugliness, the old man is an image of sin, a fact which dœsn't bring him much sympathy. But there is also another type of old age, abstract, synonym of virtue and wisdom, which has nothing to do with real age.Les vieillards tiennent peu de place dans l'abondante production littéraire religieuse de la fin de l'Empire Romain et du Haut Moyen Age. Les auteurs ecclésiastiques ne voient dans le nombre des années qu'une expression symbolique, et ils se montrent d'une dureté inattendue envers les vieillards, dont les vices sont encore plus impardonnables que chez les jeunes gens. Ils en font des portraits cruels, insistant sur la décrépitude physique, qui pour eux est une excellente preuve de la vanité des choses terrestres. Le vieillard est aussi, dans sa laideur, l'image du péché, ce qui n'incite pas à lui porter beaucoup de sympathie. Mais il y a aussi une autre vieillesse, abstraite, qui est synonyme de vertu et de sagesse, et qui n'a en fait rien à voir avec l'âge réel.Minois Georges. La vieillesse dans la littérature religieuse du Haut Moyen Age. In: Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest. Tome 92, numéro 4, 1985. pp. 389-401