Kidney transplant nephrotic syndrome: Relationship between allograft histopathology and natural course

Kidney transplant nephrotic syndrome: Relationship between allograft histopathology and natural course. We analyzed clinical and pathologic data from 36 recipients of 38 renal allografts who developed nephrotic syndrome following transplantation. Three groups were identified on the basis of histologic changes in the graft, and each group had a distinct clinical course. Nine grafts (23.7%) had recurrent glomerulonephritis (GN) (5 membrano-proliferative, 4 focal glomerulosclerosis) and developed nephrotic syndrome at 5.1 months (mean) posttransplant. Renal function deteriorated rapidly, with a 2-year graft survival of 29.7%. Four grafts (10.5%) with de novo GN (3 epimembranous, 1 minimal change) developed nephrotic syndrome at 32 months post-transplant, and all functioned for more than 3 years. Twenty-five grafts (65.8%) had allograft glomerulopathy with the onset of nephrotic syndrome at 9.1 months posttransplant and a 2-year graft survival of 66.6%. The differences in duration of graft function between grafts with allograft glomerulopathy and recurrent GN (P < 0.01) and in graft survival rates at 2 years among the three groups (P < 0.05) are statistically significant. This analysis indicates that allograft glomerulopathy is the most common cause of kidney transplant nephrotic syndrome. Membranopro-liferative GN and focal glomerulosclerosis may recur soon after transplantation and rapidly progress to renal failure in marked contrast to grafts with either de novo epimembranous nephropathy or minimal glomerular change, lesions that are compatible with prolonged graft function.Syndrome néphrotique du rein transplanté: Relations entre l'histopathologies de l'allogreffe et l'évolution. Nous avons analysé les dossiers cliniques et anatomo-pathologiques de 36 receveurs de 38 allogreffes qui ont développé un syndrome néphrotique après transplantation. Trois groupes ont été identifiés sur la base des modifications histologiques de la greffe et chaque groupe a eu une évolution distincte. Neuf greffes (23,7%) ont eu une récidive de glomérulonéphrite (GN) (5 membrano-prolifératives, 4 gloméruloscléroses focales) et ont développé un syndrome néphrotique 5,1 mois (moyenne) après la transplantation. La fonction rénale s'est détériorée rapidement, avec une survie de la greffe à 2 ans de 29,7%. Quatre greffes (10,5%) atteintes de GN nouvelle (3 extra-membraneuses, 1 à modifications minimes) ont développé un syndrome néphrotique 32 mois après la transplantation et ont toutes fonctionné plus de 3 ans. Vingt cinq greffes (65,8%) ont eu une glomérulopathie de greffe avec l'installation d'un syndrome néphrotique à 9,1 mois après la transplantation et une survie de la greffe à 2 ans de 66,6%. Les différences de durée du fonctionnement de la greffe selon l'atteinte par une récidive de GN ou une glomérulopathie de greffe (P < 0,01) et dans la survie des greffes à 2 ans dans les trois groupes (P < 0,05) sont statistiquement significatives. Cette analyse indique que la glomérulonéphrite de la greffe est la cause la plus répandue de syndrome néphrotique du rein transplanté. La GN membrano-proliférative et la glomérulosclérose focale peuvent récidiver précocement après la transplantation et progresser rapidement vers l'insuffisance rénale à la différence des greffes atteintes de néphropathie extramembraneuse ou de modifications minimes, lésions compatibles avec une fonction prolongée de la greffe