Note sur le plus ancien témoin du Sermo ad neophytos (CPG 4367)

International audienceA new fragment in majuscule script, dating to the ninth century, from the catechesis ad neophytos of John Chrysostom (CPG 4467) can be identified in the underlying text of a palimpsest bifolio, once Chartres, Municipal Library 1754, f. 46r and 47v. This fragment disappeared in the fire of the library in 1944, but a photographic reproduction enables us to reconstruct it. The variants of this new Greek witness confirm its relationship to the recension represented by manuscripts P and M, against S, the key witness in A. Wenger’s edition (Paris, 1957). The description and transcription of this fragment raise questions about the conditions of its acquisition : it is part of a set of membra disiecta, from which seven in majuscule script, acquired at the Great Lavra by the Chartrain archaeologist and designer Paul Durand, during one of his journeys to Mount Athos, in 1839 or in 1864. This note also intends to contribute to the virtual reconstruction of the destroyed library of Chartres, a project several researchers from the Institut de Recherche et d’Histoire des Textes (Paris) have been working on for many years.Un nouveau fragment en majuscule du IXe siècle de la catechesis ad neophytos de Jean Chrysostome (CPG 4467) peut être identifié dans le texte sous-jacent d’un bifeuillet palimpseste, autrefois Chartres, Bibliothèque municipale 1754, f. 46r et 47v. Ce fragment a disparu dans l’incendie de la bibliothèque en 1944, mais une reproduction photographique permet de le reconstituer. Les variantes de ce nouveau témoin grec confirment sa parenté avec la recension représentée par les manuscrits P et M, contre S, le témoin privilégié de l’édition d’A. Wenger (Paris, 1957). La description et la transcription de ce fragment conduisent à s’interroger sur les conditions de son acquisition : il fait partie d’un ensemble de membra disiecta, dont sept en majuscule, acquis à la Grande Laure par l’archéologue et dessinateur chartrain Paul Durand, à l’occasion d’un de ses voyages au Mont-Athos, en 1839 ou en 1864. Cette note entend aussi contribuer à la reconstitution virtuelle de la bibliothèque sinistrée de Chartres, programme sur lequel travaillent depuis des années plusieurs chercheurs de l’Institut de Recherche et d’Histoire des Textes (Paris)