Avec La Mort de Molière, on examine les limites d’une sémiologie classique fondée sur les signes et les structures observables et on propose en complément une analyse vectorielle attentive aux rythmes énergétiques et pulsionnels de l’oeuvre filmique. On plaide pour un dosage des deux méthodes : la vectorisation sémiologique, qui exige un repérage formel des signes, des vecteurs de sens, des continuités narratives ou formelles, des variations et des relances, et la vectorisation du désir, qui interroge le spectateur sur ses perceptions kinesthésiques, rythmiques, énergétiques, aussi sur ses désirs conscients et inconscients, ses puncta et ses vectores, autant de facteurs qu’il est difficile d’objectiver pour le regard scientifique.La Mort de...