Les tentations de Jésus et la cause de Dieu

The long account (that we find in Matthew and Luke) of the temptation of Jesus is probably originated from the Q Source. It's studied from two points of view. 1. The analysis of the narration's development ivites to take account of its saptiential and parenetical dimension. But it mainly implies to the valorization of its specifically christological dimension about which there were sometimes polemics in the abundant researchs concerning Q this last years. However, christolgy can only be appreciated in all its richness, through the valorization of its connection to theology, to the meaning of God, implied by the references to Deuteronomy. 2. Then, we try to read the narration in connection with the whole Q document, of which it's the gate. The demaonstration is : despite its atypical character considering the materials collected in the Source, the narration of the temptation of Jesus opens outlooks all along the reading of the document.Le récit long (commun à Mt-Lc) de la tentation de Jésus provient probablement de la source Q. On l'étudié sous deux angles. 1 . L'analyse du récit en lui-même, dans son déroulement, invite à ne pas négliger sa dimension sapientielle et parénétique. Mais elle conduit surtout à valoriser sa dimension proprement christologique, parfois contestée ces derniers temps dans la recherche foisonnante sur Q. La christologie ne peut toutefois être appréciée dans toute sa richesse que si l'on valorise son articulation avec la théologie proprement dite, avec le sens de Dieu véhiculé par les références au Deutéronome. 2. On tente ensuite de lire le récit en relation avec l'ensemble du document Q, dont il constitue la porte d'entrée. On montre que, en dépit de son caractère atypique eu égard aux matériaux réunis dans la source, le récit des tentations de Jésus ouvre des perspectives qui vont se prolonger dans l'ensemble du document.Jacques Schlosser. Les tentations de Jésus et la cause de Dieu. In: Revue des Sciences Religieuses, tome 76, fascicule 4, 2002. pp. 403-425