Autoroutes et banlieues nouvelles

Some aspects of the suburban growth in Philadelphia Metropolitan Area : Upper Merion. — Upper Merion township is located 16 miles north-west of Philadelphia; since 1958 it is the hub of an outstanding network of expressways. The two main arteries are the Pennsylvania Turnpike and the Schuylkill Expressway. The rapid population growth of the township within the last twenty years is similar to those of suburban areas that experienced sudden growth with the widespread ownership of automobiles. Upper Merion labor force (resident and non resident) grew from 1 000 to 23 000 between 1950 and 1970; industrial employment numbers to 10 000 persons and is practically unrelated to the old industry located in nearby Norristown. Wholesale and retail trade and services are experiencing rapid growth too. One of the main man-made feature of the area is the voracious and disorderly consumption of space, initially started through lack of efficient urban planning. The expressways divide the township in several sections. They act as prime determinants for the location of industry as well as shopping centers and office buildings, all of them surrounded by huge parking areas. Beyond this new center, single family dwellings spread endlessly; some apartments buildings have been built lately. Such recent land use developments stand in sharp contrast with those inherited from a still recent past; the former and the latter are only two or three miles apart.La commune d'Upper Merion est située à 25 km au nord-ouest de Philadelphie; depuis 1958, elle est à la convergence d'un réseau routier exceptionnel dont les deux principales branches sont l'autoroute de Pennsylvanie et l'autoroute de la Schuylkill. Sa croissance démographique, depuis 20 ans, s'apparente à celle de toutes les zones suburbaines contemporaines de l'utilisation généralisée de l'automobile. La population active passe de 1 000 à 23 000 entre 1950 et 1970; l'industrie emploie 10 000 personnes et ses caractéristiques l'opposent radicalement à celles du noyau antérieur de Norristown, pourtant très proche. Les activités commerciales et de service se développent aussi rapidement. Dans les paysages on remarque la consommation vorace de l'espace, dans un désordre encouragé par le libéralisme en matière d'urbanisation. L'espace est découpé par un lacis d'autoroutes en fonction desquelles se localisent les centres commerciaux, les établissements industriels et les bureaux, tous entourés de giganteques parkings. Au-delà s'étendent les lotissements de maisons individuelles ainsi que quelques immeubles. Ces paysages récents contrastent étrangement avec ceux hérités d'un passé encore proche, dont ils ne sont séparés que par quelques kilomètres.Riou-Barthe Claudine. Autoroutes et banlieues nouvelles . In: Espace géographique, tome 2, n°2, 1973. pp. 95-106