La situation de l'emploi en 1971

The employment situation in 1971 . by Bruno DURIEUX In 1971, the number of wage earners has increased, as has industrial output, at a rate which appears reasonably high, though slightly lower than the rate forecast in the Plan. This is the conclusion we may draw from the information available today. The number of people seeking work, as registered by the ministry of Labor, has increased from 322 000 to 398 000 between the beginning and the end of 1971. A small part of this increase can be attributed to a progressively more effective impact of the «Agence nationale de l'emploi » (+13 000). The population willing to work and seeking a job, — those people who declared during a census that they were unemployed and looking for work — has increased by approximately 100 000 people and will reach the figure of 510 000 by the end of 1971. This increase cannot be completely explained by the short-run economic situation that year. The observed increase may have originated partly in the short-run slow-down in the growth of the number of jobs (building, public works and services). It may also have originated in longer run disequilibrium between the increase of available labor and that of available jobs. The preliminary studies for the Plan have indicated among the main factors related to this disequilibrium : — the arrival on the labor market of the post-war generation (360 000 in 1954, 620 000 in 1962, 480 000 in 1968, 620 000 in 1975); — the increased activity of women; — the modernization and rationalization of our productive structure which slows down the need for labor and emphasizes the labor force's maladjustment from the point view of qualification and location; — the maladjustment of the labor supply and demand, and the consequent resort to foreign immigration. These are general problems which those responsible for the labor policy will be faced with during the period covered by the 6th Plan.La situation de l'emploi en 1971 par Bruno DURIEUX En 1971, les effectifs salariés, comme la production industrielle, ont progressé à un rythme qui paraît assez rapide bien qu'un peu inférieur à ce qui est prévu dans le Plan. C'est du moins ce qui résulte des informations dont on dispose aujourd'hui. Le nombre des demandeurs d'emploi recensés par le ministère du Travail est passé de 322 000 à 398 000 du début à la fin de l'année 1971. Une faible partie de cette augmentation résulte de l'implantation progressive de l'Agence nationale pour l'emploi (+13 000). La population disponible à la recherche d'un emploi — ensemble des personnes déclarant lors d'un recensement être sans emploi et en chercher un — aurait augmenté d'environ 100 000 personnes et atteindrait à la fin de 1971 le chiffre de 510 000. Cet accroissement n'est pas totalement explicable par la conjoncture économique propre à cette année-là. L'augmentation constatée trouverait son origine en partie dans une faiblesse conjoncturelle de la progression des emplois (bâtiment et travaux publics, emplois tertiaires) mais aussi dans la croissance déséquilibrée à moyen terme des ressources en main-d'œuvre et des emplois créés. Parmi les principaux éléments liés à ce déséquilibre, on peut noter, ainsi qu'il ressort des travaux du Plan : — l'arrivée sur le marché du travail des classes nombreuses d'après guerre (360 000 en 1954, 620 000 en 1962, 480 000 en 1968, 620 000 en 1975); — le développement de l'activité des femmes; — la modernisation et la rationalisation de notre appareil productif qui freinent les besoins de main-d'œuvre et accentuent le désajustement qualificatif et géographique de la main-d'œuvre; — l'inadaptation de l'offre et de la demande de travail et le recours encore important à l'immigration étrangère. Il s'agit là des problèmes généraux auxquels la politique de l'emploi se trouve et se trouvera confrontée durant la période couverte par le VIe Plan.La condiciôn del empleo en 1971 por Bruno DURIEUX En 1971, los efectivos asalariados asf como la producción industrial progresaron a ritmo bastante rápido, al parecer, si bien algo inferior a lo que estaba previsto por el Plan. Cuando menos es lo que resalta de las informaciones disponibles hoy día. El número de los que buscan empleo, censados por el ministerio del Trabajo, pasó de 322 000 a 398 000 desde principios y hasta fines del ano 1971. Una escasa parte de este incremento résulta de la implantación progresiva de la Agencia nacional para el empleo (Agence nationale pour l'emploi) [4- 13 000]. La población disponible en busca de un empleo — conjunto de las personas que en la época de un censo declaran carecer de empleo y encontrarse en busca de uno — se habría incrementado en unas 100 000 personas aproximadamente, alcanzando a fines de 1971 la cifra de 510 000. Este incremento no puede explicarse únicamente por la coyuntura económica propia de aquel ano. El incremento comprobado tendría en parte su origen en una escasa progresión de los empleos (edificación y obras públicas — empleos terciarios) sino tembién en el crecimiento desigual a medio plazo de los recursos de mano de obra y de empleos instituídos. Entre los principales elementos ligados con esta desigualdad, puede notarse conforme se desprende de los trabajos del Plan ; — la Ilegada en el mercado del trabajo de las numerosas clases de la posguerra (360 000 en 1954, 620 000 en 1962, 480 000 en 1968, 620 000 en 1975); — el desarrollo de la actividad femenina; — la modernización y la racionalización de nuestro instrumento de producción las que frenan las demandas de mano de obra y acentúan el desajuste cualificativo y geográfico de la mano de obra; — la inadaptación de la oferta y de la demanda de trabajo y el recurso importante todavfa a la inmigración extranjera. Se trata por consiguiente de los problemas générales con los cuales tropieza y tropezará la polítíca del empleo durante el período abarcado por el Vl° Plan.Ripert Jean, Durieux Bruno. La situation de l'emploi en 1971. In: Economie et statistique, n°35, Juin 1972. pp. 15-29