International audienceNotre propos est de revisiter la question des relations entre jouer et apprendre au moment où le succès du “serious game” en souligne l’actualité. Sans doute s’agit-il plus souvent de “persuasive game” (Bogost) que de “learning game”, mais parler de sérieux suppose que le jeu ait des conséquences, sorte de sa frivolité. Si “ludique” est souvent utilisé pour désigner ce qui s’oppose au sérieux, ce qui est sans conséquence ou “pour de faux”, le jeu sérieux serait alors un jeu non ludique. Je me propose pour traiter cette question de ne pas définir le jeu, de ne pas le délimiter, mais d’en explorer les marges où les hybridations entre des activités à l’apparence opposées sont possibles et de considérer que le jeu renvoie ...