Lacustrine ooidal sands in Lake Geneva (Switzerland) : sedimentological evidence for high-energy conditions and lake-level rise in the Late Bronze Age : climatic implications and constraints on the location of lake-dwellings

Sedimentological investigations on the western shore and lake-bottom of the Geneva Bay have revealed the presence of unconsolidated surface sediments mainly consisting of homogeneous ooidal sands. Their nature suggests deposition on a shoreface during a wave-dominated transgression phase reaching about 375 m a.s.l.. Sedimentological evidence indicates that this lake-level rise was strictly related to a climate modification characterized by persistent strong storm winds. Moreover, deposits interpreted as mud flows suggest that high magnitude rainfalls must have occurred frequently. Chronological data from both ooidal sands and archaeological remains indicate a Late-Bronze Age for these event, about 2800 ¹⁴C yr. BP. Such unfavourable natural conditions finally forced the prehistorical lake-dwellers to move landwards to higher ground.L'étude sédimentologique de dépôts superficiels dans la zone centrale et la bordure ouest de la Rade de Genève (Lac Léman), montre l'existence d'une couche de sables homogènes à oöides (4 m d'épaisseur au maximum). La nature de ces sables indique des phases d'accumulation diachrones en milieu littoral pendant une transgression lacustre qui aurait atteint environ 375 m au-dessus du niveau de la mer. Les évidences sédimentologiques suggèrent que, pendant la montée du niveau du lac, le milieu lacustre était dominé par l'action des vagues associée à de fréquentes tempêtes. Des dépôts interprétés comme des coulées de boue, indiquent que d'intenses précipitations se produisaient fréquemment. Les données chronologiques obtenues à partir des sables à oöides et de restes archéologiques permettent d'attribuer à cette phase de transgression un âge du Bronze Final (environ 2800 ¹⁴C ans BP). Ces conditions naturelles défavorables, probablement liées à une détérioration climatique générale, conditionnèrent le déplacement de sites lacustres littoraux (Pâquis et Plonjon) vers des zones topographiques plus élevées (Parc de la Grange)