On the Study of Higher Education in Canadian Universities

Although research on Canadian higher education has advanced considerably over the past few decades, the opportunities for university level study of higher education in Canada are still quite limited. Only four universities offer higher education programs; only one has a higher education department; and only a handful of other institutions offer even a course in higher education. The number of students enrolled in higher education programs in Canada is about 200, compared to about 6,000 in the United States; the number of faculty about 15 compared to 700 in the U.S. Moreover, while American higher education journals have, since the early 1970's, regularly featured articles about university higher education programs, there has not been a single article on this subject in The Canadian Journal of Higher Education. This paper attempts to fill some of that gap by providing some basic information about the study of higher education in Canadian universities and by examining the role of these programs in the overall development of higher education research and the possible reasons for the very limited scale of such programs in Canada. The author's conclusion is that the factor which has most limited the development of higher education studies in Canadian universities is neither insufficient student demand nor limited employment opportunities of graduates, but reluctance of Canadian universities to allocate resources for this area of study. This reluctance is attributed to the combination of the low prestige of higher education as a field of study and the lack of a strong lobby for this program area outside the university. It is suggested that - in contrast to their American counterparts - presently Canadian higher education programs have less than the minimum resources necessary to make the advances that would be required to overcome this "prestige barrier".Bien que la recherche sur l'enseignement supérieur au Canada ait fait des progrès considérables au cours des dernières décennies, les occasions de mener des études sur l'enseignement supérieur au Canada, au niveau universitaire, sont encore très limitées. En effet quatre universités seulement offrent des programmes d'enseignement supérieur; une seule d'entre elles a un département d'enseignement supérieur; et un très petit nombre d'autres établissements offrent un cours d'enseignement supérieur. Au Canada, on ne compte que 200 étudiants environ, alors qu'aux Etats-Unis, ce chiffre atteint presque 6000 inscriptions. D'autre part, on ne compte qu'environ 15 membres du corps professoral comparativement à 700 membres aux États-Unis. De plus, alors que les revues américaines sur l'enseignement supérieur ont, depuis le début des années 70, fait régulièrement paraître des articles sur les programmes d'enseignement supérieur à l'université, la revue Société canadienne pour l'étude de /'enseignement supérieur/The Canadian Journal of Higher Education n'a publié aucun article sur ce sujet. Le présent article tente donc de combler cette lacune en donnant quelques informations de base sur l'étude de l'enseignement supérieur en milieu universitaire canadien, et en examinant le rôle de ces programmes dans le développement global de la recherche sur l'enseignement supérieur ainsi que les raisons qui ont pu maintenir de tels programmes sur une si petite échelle au Canada. L'auteur tire donc la conclusion que le facteur qui a le plus largement contribué à limiter le développement des études de l'enseignement supérieur dans les universités canadiennes ne tient pas à /' insuffisances du nombre des demandes ni du petit nombre de débouchés offerts aux diplômes mais bien plutôt à la façon récalcitrante dont les universités canadiennes prétendent allouer des ressources à ce domaine d'étude. On attribue cette répugnance à deux facteurs: le manque de prestige que connaît l'enseignement supérieur en tant que champ d'étude et l'absence d'un groupe de pression externe que favoriserait les programmes dans cen domaine. Ill ressort que, contrairement à leur contrepartie américaine, les programmes d'enseignement supérieur au Canada ne disposent pas même des ressources nécessaires pour surmonter les handicap de prestige