Heritage and patrimonialisation : from the settlement of Afro-Brazilians in the 19th century in Ouiidah and porto Novo to the (re)constitution of a national heritage in the 21st century

Cette thèse s’attache à étudier le patrimoine architectural et le processus de patrimonialisation des pratiques sociales afro- brésiliennes de leur installation à la fin du XIXe siècle jusqu’au XXIe siècle dans les villes de Ouidah et de Porto Novo. Le patrimoine afro- brésilien est un héritage aussi bien tangible qu’intangible. La richesse visible du patrimoine architectural concerne des édifices et des bâtiments familiaux ou religieux qui ont été construits pour la majorité entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle. Le patrimoine immatériel qui est également l’objet des analyses se décline autour de pratiques sociales, de coutumes et enfin à travers un art culinaire unique issu d’un métissage entre le Brésil et l’Afrique. Les évènements festifs, tristes ou commémoratifs montrent la singularité de ce groupe qui soigne son attachement au Brésil et au Portugal. Cette influence transparaît enfin dans les langues locales notamment les langues fon et mina. Les autorités étatiques ou communales sont conscientes des enjeux et des potentialités de ce trésor mémoriel et/ou architectural L’impact de ces projets est minime d’autant que des structures universitaires comme l’école du patrimoine africain, l’institut national des métiers d’art et d’archéologie ainsi l’école interafricaine des métiers d’architecture et d’urbanisme qui forment des spécialistes de ces questions sont assez peu sollicités alors que leur expertise serait d’un grand apport. Néanmoins, il reste encore du chemin dans la mesure où des problèmes subsistent. Ainsi, au manque de moyens s’ajoute des choix des projets de valorisation qui ne sont toujours pertinents.This thesis focuses on studying the architectural heritage and the process of heritageization of Afro-Brazilian social practices from their installation at the end of the 19th century until the 21st century in the cities of Ouidah and Porto Novo. Afro-Brazilian heritage is both a tangible and an intangible heritage. The visible wealth of the architectural heritage concerns buildings and family or religious buildings which were built for the most part between the end of the 19th century and the beginning of the 20th century. The intangible heritage which is also the subject of analyzes is based on social practices, customs and finally through a unique culinary art resulting from a crossbreeding between Brazil and Africa. The festive, sad or commemorative events show the singularity of this group which treats its attachment to Brazil and Portugal. This influence is finally reflected in the local languages, in particular the Fon and Mina languages. State or municipal authorities are aware of the challenges and potential of this memorial and / or architectural treasure. The impact of these projects is minimal, especially as university structures such as the African Heritage School, the National Institute of the art and archaeology as well as the inter-African school of architectural and town planning trades which train specialists in these questions are not in great demand, although their expertise would be of great help. However, problems are still existing. In addition to the lack of resources, there are the choices of valuation projects that are not always relevant