The Amur River border : once a symbol of conflict, could it turn into a water resource stake?

The relations between Russia and China have become much warmer since the beginning of the 1990s; they put an end to severe tensions between the two countries. Now trade is expanding, and investment from China in the border area is stimulating growth along the Amur River. But with growth also come water withdrawals: sortages have already appeared in the basin. Prospects are all the more problematic as northern China is facing severe water shortages that could partly be solved, in the medium term, by a derivation from the Amur/Heilongjiang Basin. Would such a project be considered given the still volatile state of relations between Moscow and Beijing?Les relations entre la Chine et la Russie se sont considérablement détendues depuis une dizaine d’années. Ce réchauffement diplomatique met un terme à la forte tension qui régnait entre les deux pays. Le commerce croît, et les investissements chinois dans la zone frontière stimulent la croissance le long du fleuve Amour. Mais avec la croissance viennent les prélèvements en eau : des cas de manque d’eau sont déjà apparus dans le bassin. Les perspectives sont d’autant plus problématiques que la plaine de Chine du Nord est confrontée à de graves pénuries d’eau, lesquelles pourraient être en partie résolues, à moyen terme, par un canal en provenance du bassin de l’Amour/Heilongjiang. Une telle perspective pourrait-elle être envisageable, compte tenu de la volatilité des relations entre Moscou et Beijing