L’article entend dresser une étude comparative des différentes traductions françaises de la nouvelle verghienne Cavalleria rusticana qui se sont succédé tout au long du XXe siècle et de l’image qu’elles ont pu véhiculer de la langue de Verga à un public francophone non spécialiste. Face aux positions, difficilement compréhensibles aujourd’hui, adoptées au XIXe siècle par des traducteurs qui reflètent ce que Berman nomme la tradition « ethnocentrique » française, que font ceux du nouveau siècle ? Nous mènerons ainsi l’enquête en évoquant les problématiques fondamentales de ce texte, de sa langue, de son auteur et de son univers in nuce dans cette forme brève, condensé de...