Placer et penser la religion sous le regard du tiers, c’est penser qu’elle ne fait pas sens seule, mais aussi dans la façon dont elle est perçue, reçue, pensée, dans l’écart et non seulement le contact. Porter la religion sous le regard du tiers c’est refuser la réification de celle-ci et l’assignation univoque de sens. C’est justifier aussi un «droit de regard» sur le religieux. Cette réflexion et les travaux qui s’y associent proposent donc de sortir de la problématique des «signes religieux dans l’espace public» pour penser comment la religion, cette partie de la culture qui forme identité, histoire, présence et relations, se montre, se dissimule, est pensée en son absence, chose fluctuante, rassurante ou inquiétante, se trouve perçue ou...