Les anomalies du développement en mosaïque étaient demeurées difficiles à étudier sur le plan génétique, du fait de l’absence de techniques suffisamment sensibles pour détecter leur cause moléculaire. L’avènement du séquençage de nouvelle génération (NGS) a révolutionné l’identification de gènes responsables de ces affections en mosaïque impliquant la peau par l’analyse directe des tissus atteints. Grâce à deux projets ambitieux (PHRC national et ANR), nous avons pu recruter la plus large cohorte mondiale de patients porteurs d’un mosaïcisme que reflète le type d’atteinte cutanée (épidermique, vasculaire, pigmentaire…) et extracutanée (hypertrophie segmentaire). A partir d’une caractérisation clinique experte, les patients ont été orientés ...