Phytophthora species in oak forests of north-east France

Phytophthora species were surveyed from the end of 1997 through July 1998 in oak forests in NE France. Healthy (Amance) or declining (Illwald) forests were compared. The Phytophthora population in both was diverse and locally abundant. At least eight species were present at Amance and six at Illwald. At Amance Phytophthora species had a localized distribution in water and low-lying soils. At Illwald distribution was more uniform apparently due to flooding events. Most often recovered were P. citricola, P. gonapodyides and P. quercina. P. gonapodyides was ubiquitous in water and colonized leaf debris. P. quercina was widely distributed in soil but not abundant, and was found in sites that did not otherwise appear to favor Phytophthora. No correlation was detected between presence of Phytophthora in soil and health of trees. Unusual combinations of environmental factors may be required for resident Phytophthora to have a detrimental impact on oaks. © 1999 Editions scientifiques et médicales Elsevier SAS.Les Phytophthora des chênaies dans le nord-est de la France. Les Phytophthora ont été recherchés dans des chênaies du NE de la France entre fin 1997 et juillet 1998. Une forêt saine (Amance) et une dépérissante (Illwald) ont été comparées. La population de Phytophthora était variée et localement abondante. Au moins huit espèces étaient présentes à Amance et six à Illwald. A Amance, les Phytophthora étaient localisés dans l'eau et les bas fonds. A Illwald, la répartition était plus uniforme, apparemment à cause des inondations. Les espèces les plus fréquentes étaient P. citricola, P. gonapodyides et P. quercina. P. gonapodyides était ubiquiste dans l'eau et colonisait les débris de feuilles. P. quercina était largement répandu dans le sol mais peu abondant, il était présent dans des sites apparemment non particulièrement favorables aux Phytophthora. Aucune liaison n'a été trouvée entre la présence des Phytophthora dans le sol et l'état sanitaire des arbres. Des combinaisons inhabituelles entre facteurs du milieu seraient nécessaires pour que les Phytophthora résidents aient un effet défavorable aux chênes. © 1999 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS