Dans le texte, on s'efforce à présenter les liaisons existants entre les transformations de la nature du procédé pictural pendant la deuxième moitié du XVIIF siècle (celui-la se trouve, la transformation opérée, en fonction de l'expression et de la persuassion, c'est-à-dire, de l'éducation du coeur et de l'esprit, et non plus en fonction de présentation des traits emblématiques de l'objet de la figuration) et les autres événements et processus conduisant à la constitution de l'institution artistique moderne. Notre thèse majeure, c'est que la peinture a franchi la frontière de l'optique et de la géometrie cartésiennes et s'est transformé en un appareil expressivo-persuassif dans le moment historique même, où la culture receptive aristocratiq...