Notre intention est d'attirer l'attention sur les risques d'une trop tranchante division selon le lit « procrustien », entre les concepts de langue majoritaire et langue minoritaire dans ses rapports avec la traduction. En partant de l'idée que le roumain est une « langue minoritaire », il faudrait passer en revue notamment son rapport, très nuancé, avec d'autres langues de la même catégorie (le catalan, le flamand, le polonais, le serbe, le hongrois, le moldave etc.). Et cela, parce qu'avec les langues dites « majoritaires » il n'entretient qu'un rapport d'obédience, similaire au rapport que d'autres langues périphériques et exotiques ont avec le(urs) centre(s). On enregistre nombre de traductions des langues majoritaires en roumain, on es...