Cet article souligne l’importance de ce que les auteures appellent « Littératures des migrations et des exils » dans le processus d’élaboration des autobiographies langagières. Les textes autobiographiques ou autofictionnels choisis, produits par des écrivain.e.s ayant fait l’expérience de “déplacements” géographiques, culturels, linguistiques, économiques, sociaux, genrés… sont considérés comme espaces de réflexion et d’ouverture aux trajets plurilingues/pluriculturels et permettent d’interroger les certitudes identitaires. Ils sont aussi déclencheurs et inspirateurs d’écriture pour les élèves tout comme pour les enseignants. Le module de formation de formateurs élaboré dans le cadre du projet européen IRIS est un exemple concret...