Attachés classiquement à la même valeur aspectuelle, l'imparfait français et l'imperfectif passé polonais partagent en outre la capacité de signifier la valeur perfective. Or, l'analyse des traductions révèle un fait troublant : alors qu'il existe une identité des moyens, on constate l'absence d'un parallélisme dans l'usage, les zones d'emploi divergeant considérablement. Face à ce paradoxe, il est procédé à l'étude des conditions de fonctionnement des deux formes dans une suite textuelle afin de dépasser le cadre étroit de l'analyse aspectuelle et prendre en considération des paramètres d'ordre discursif. On conclut notamment qu'au delà de leur apparente divergence, le refus de représenter les faits en conformité avec la forme employée déb...