À partir d’une revue de textes ayant donné à la créolisation des contenus divers, cet article s’attache à discuter cette notion. Il montre d’abord que le terme, sous une apparente généralité sémantique placée sous le signe du métissage, se décline en quatre domaines de signification majeurs. Il s’attache ensuite à la problématique de l’universel pour interroger la pertinence du recours à une qualification singulière au sein de conceptions portées à projeter la créolisation dans un univers de sens dégagé des contraintes de l’appartenance, de la localisation et du particularisme. Il aboutit enfin sur des propositions destinées à présenter une interprétation où la créolisation, en tant que qualifiante des formations culturelles du Nouveau Mond...