Jules Romains refuse les systèmes, auxquels il oppose un « travail organique ». Il reproche à Zola d’avoir conçu pour Les Rougon-Macquart une unité de façade, l’hérédité devenant à ses yeux un principe aussi artificiel qu’abstrait. Il veut aussi éviter le plus possible les pièges du sériel par la traduction littéraire de l’unanimisme et de la simultanéité. Le caractère épars, fragmentaire, disparate des brouillons, l’absence de structure centrale reliant entre eux les cercles du plan unanimiste, l’absence de constitution méthodique du dossier préparatoire sont autant de différences avec Zola ; pour autant, l’ensemble des volumes des Hommes de bonne volonté montre que Jules Romains, soucieux de ménager l’intérêt des lecteurs, et choisissant ...