Quelques réflexions sur les dernières études consacrées aux seigneuries foncières de Bretagne méridionale à la fin du Moyen Âge (XIVe – début XVIe siècle)

Current researches dealing with seigneury estate lead on new subgects. Historians study no longer seigniorial persons, who give us sources, but other rural categories, as peasants. The exploitation of seigniorial buildings (that is to say ovens, mills and presses), the symbolism of seigniorial fees or the relations between tenants and their landlords pay more attention by historians. By studying phenomenons in various scales, historians could analyze other subgects or points of view. This article wish to focus on some topics, thanks to current researches led in the Southern part of Brittany at the end of the Middle Ages. Another purpose is to stress on new approaches to understand more precisely fine details of seigniorial structures.Les derniers travaux consacrés aux seigneuries foncières invitent à recentrer les propos non plus sur les seuls seigneurs, qui nous ont légué les sources, mais sur les autres catégories sociales des campagnes, comme les paysans. L'exploitation des édifices seigneuriaux (fours, moulins et pressoirs), la symbolique du prélèvement ou encore les rapports qu'entretiennent les tenanciers avec leurs seigneurs fonciers attirent de nouveau le regard des historiens. Les jeux d'échelles permettent de replacer dans d'autres perspectives les traits observés dans un territoire précis. Cet article se propose de revenir sur ces aspects en partant des recherches consacrées à la Bretagne méridionale, où de nouvelles approches invitent à reprendre les travaux historiques pour mieux cerner les subtilités des structures seigneuriales