A method for estimating nitrogen intake of patients with chronic renal failure

A method for estimating nitrogen intake of patients with chronic renal failure. A method for monitoring dietary compliance would be useful in treating patients with chronic renal failure (CRF). Nineteen nitrogen balances were measured while patients were eating unrestricted diets containing 6.4 to 15.1 g of nitrogen per day and 14 while patients consumed a 20 to 25 g mixed-quality protein ketoacid-supplemented diet containing 5.2 to 6.6 g of nitrogen per day. Urea nitrogen appearance (U) calculated as the sum of urinary urea nitrogen plus the variation in the body urea pool (using changes in serum urea nitrogen and either the 14C urea space or 60% body weight) was correlated with nitrogen intake (r = 0.84). Both methods gave indistinguishable values for U. Total non-urea nitrogen excretion (NUN) and its components did not correlate with dietary nitrogen. NUN averaged 31.3 ± 2.1 mg N/kg/day and was not different between the two groups or in patients in neutral compared to those in mildly negative or positive nitrogen balance. Nitrogen balance calculated using estimated U and 31 mg N/kg/day was indistinguishable statistically from measured nitrogen balance. Thus, (1) U varies directly with dietary protein intake and can be estimated using urinary urea nitrogen, SUN, and body weight. (2) Total nitrogen excretion can be estimated accurately as U + 31 mg N/kg/day. (3) From the estimated total nitrogen excretion, dietary compliance of CRF patients in approximately neutral nitrogen balance could be assessed. Furthermore, if nitrogen intake were known, nitrogen balance could be estimated.Une méthode pour estimer l'apport azoté de malades en insuffisance rénale chronique. Une méthode de contrôle de la compliance alimentaire serait utile pour traiter les malades en insuffisance rénale chronique (CRF). Dix neuf balances azotées ont été mesurées alors que les malades consommaient des régimes libres contenant 6,4 à 15,1 g N/jour et que 14 malades consommaient un régime avec 20 á 25 g de protéines de mixtes, supplémenté en céto-acides, contenant 5,2 à 6,6 g N/jour. L'apparition (U) de l'azote uréique, calculée à partir de la somme de l'azote uréique urinaire et de la variation du pool uréique corporel en utilisant les changements de azoté du urée sérique et l'espace 14C-urée ou 60% du poids corporel, était corrélée à l'apport azoté (r = 0,84). Les deux méthodes donnaient des valeurs identiques pour U. L'excrétion d'azote non-uréique totale (NUN) et de ses constituants n'était pas corrélée à l'azote alimentaire. NUN était en moyenne de 31,3 ± 2,1 mg N/kg/jour et n'était pas différent entre les deux groupes ni chez les malades en bilan azotée nul par rapport à ceux en bilan modérément négatif ou positif. Le bilan azoté calculé en utilisant un U estimé et 31 mg N/kg/jour était indiscernable statistiquement du bilan azoté mesuré. Ainsi, (1) U varie directement avec l'apport protéique alimentaire et peut être estimé en employant l'azote uréique urinaire, BUN et le poids corporel. (2) L'excrétion azotée totale peut être estimée précisément par U + 31 mg N/kg/jour. (3) à partir de l'excrétion azotée totale estimée, la compliance alimentaire de malades CRF en bilan azoté à peu près nul a pu être appréciée. De plus, si l'apport azoté était connu, le bilan azoté pouvait être estimé