Dans un contexte de saturation des réseaux de circulation liée à l'accélération de l'urbanisation, le but de cette recherche est d’alimenter le débat scienti8ique sur les réponses à apporter à cet enjeu social par l’étude des comportements de régulation des distances physiques entre les piétons dans les lieux publics. La composante urbaine de la théorie de la proxémie d'Edward T. Hall est prise comme inspiration liminaire. Celle-ci soutient qu'il existe une corrélation entre l'organisation de l'espace macro de la Société et celui micro des comportements individuels. Elle conduit Hall à une distinction entre « cultures du contact » et du « non – contact », les premières préférant une plus grande proximité physique entre les corps. Toutefois,...