Attentes et contributions du secteur faune tanzanien dans le cadre du Programme de renforcement de l'encadrement technique pour la protection de la faune et la gestion des aires protégées en Afrique : rapport de mission,Tanzanie, 26 octobre - 3 novembre 1999

Les complémentarités des expériences réussies entre l'Afrique del'Ouest et Centrale, l'Afrique de l'Est et l'Afrique australe, en matière de conservation des ressources naturelles et plus particulièrement de gestion de la faune, ont permis de concevoir un Programme de Renforcement de l'Encadrement Technique pour la Protection de la Faune et la Gestion des Aires Protégées en Afrique. Ce projet, réunissant le Cameroun, la Tanzanie et le Zimbabwe, se construira autour de stages pratiques et en situation de formation professionnelle pour les agents, d'échanges entre professionnels (secteurs public et privé), de formation de formateurs et d'échanges d'étudiants/formateurs. Une mission conduite en Tanzanie a identifié les attentes et contributions du Secteur Faune tanzanien vis à vis de ce programme, permis de définir les rôles respectifs de chaque partenaire et de finaliser conjointement l'ensemble des propositions de ce projet, notamment au plan technique, financier et institutionnel. Les responsables du Secteur Faune tanzanien, au travers de diverses institutions, voient dans ce programme l'opportunité d'une gestion et conservation plus efficaces de la faune sauvage. Ceci d'autant plus que le gouvernement tanzanien travaille actuellement à la révision de la politique et de la législation concernant la faune sauvage. Au niveau de la formation, il est recommandé de développer les enseignements pratiques sur le terrain, d'améliorer les conditions de formation dans les institutions, de renforcer le corps enseignant, de mettre en place un réseau institutionnel et de soutenir les politiques de formation aux niveaux national et régional. L'établissement d'un réseau des établissements de formation aux métiers liés à la faune sauvage apparaît comme une priorité de façon à favoriser les échanges d'informations et d'adapter l'enseignement aux besoins des nouveaux concepts de la conservation, incluant par exemple les projets participatifs de gestion des ressources naturelles. (Résumé d'auteur