L'asile des vieillards de La Tronche 1894-2005

The old people's home in La Tronche, 1894-2005 These days hospitals are the subject of lively debate by architects and planners, so a better understanding of how an alms-house evolved over the last century may cast light on our present-day concerns. Grenoble built a hospital and old people's home towards the end of the century, but the part given over to pensioners and people suifering from contagious diseases was transferred to La Tronche in 1894. It rapidly acquired new buildings and in 1917 started taking fever victims and tuberculous patients, becoming a hospital and sanatorium. After 1950 it changed again to handle chronic complaints. New buildings sprang up and were subsequendy converted, demand evolved but space remained limited. The demographic and social context changed too, and each time the hospital had to adapt. But despite ail the changes, what above all emerges is the life of the medical staff and their patients.À l'heure où l'hôpital est un lieu de questionnement architectural et urbanistique, l'étude de l'évolution d'un cadre hospitalier pendant plus d'un siècle apporte un éclairage sur les problématiques actuelles. Alors que Grenoble est doté d'un hôpital-hospice à la fin du XIXe siècle, la partie dédiée aux vieillards et épidémiques sera transférée à La Tronche en 1894. Cet asile sera rapidement pourvu de nouveaux bâtiments, puis accueillera en 1917 fiévreux et tuberculeux, devenant ainsi un hôpital-sanatorium, avant une transformation en «service des chroniques» après 1950. De constructions en reconversions, l'émergence de nouveaux besoins, les contraintes spatiales, les évolutions démographiques et sociales n'ont jamais cessé de modeler ce patrimoine sanitaire. Un ensemble qui témoigne surtout, au-delà de la perpétuelle redéfinition de ses fonctions, de la vie des soignants comme de celles des soignés.Bretagnon Sylvie. L'asile des vieillards de La Tronche 1894-2005. In: Le Monde alpin et rhodanien. Revue régionale d'ethnologie, n°1-4/2005. Mémoire, patrimoine et musées, sous la direction de Audrey Passagia. pp. 55-64