Bilinguisme et trilinguisme à Palmyre

If we except soldiers and Roman officials, the Latin language was seldom used in Roman Syria, but several trilingual inscriptions at Palmyra (Greek, Latin, and Aramaic) offer examples of an official use of Latin by the city at its beginning, or by foreigners wanting to show their integration in local culture. Despite this fact, like in other places (Zeugma, Dura Europus), even people linked with the army were using “local” languages (Greek or Aramaic) rather than latin.Si, dans la Syrie romaine, l’emploi du latin est marginal hors d’un milieu militaire et officiel, des inscriptions trilingues à Palmyre (grec, latin et araméen), en offrent quelques exemples, soit que la cité à ses début ait voulu en faire un usage officiel, soit que des étrangers aient voulu respecter la puissance des particularismes locaux. Pourtant, comme à d’autres endroits (Doura Europos, Zeugma), même les milieux liés à l’armée utilisent généralement plutôt les langues de culture locales (grec ou araméen) que le latin.Yon Jean-Baptiste. Bilinguisme et trilinguisme à Palmyre. In: Bilinguisme gréco-latin et épigraphie. Actes du colloque organisé à l'Université Lumière-Lyon 2, Maison de l'Orient et de la Méditerranée-Jean Pouilloux, UMR 5189 Hisoma et JE 2409 Romanitas les 17, 18 et 19 mai 2004. Lyon : Maison de l'Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux, 2008. pp. 195-211. (Collection de la Maison de l'Orient méditerranéen. Série épigraphique, 37