Les politiques de la jeunesse et des sports du régime de Vichy à la Réunion : 1940-1942

In the context of the years 1940-1944 the French colonial empire takes on prime importance, both from a strategic and geographic point of view. The French South West Indian Ocean islands, escaping the German occupation and its consequences in social life, become strategic bases and positions in the Worldwide conflict. At first, reports of the Vichy government remind us that the particular rythms of colonial history continue : Reunion Island is maintained firmly within the spheres of influence of the Vichysts. But in 1942 the island is liberated by French liberation's (F.F.L.) '. From 1940 to 1942 one of the fundamental political aims of the " national revolution " in Reunion Island is to exercise control over the upcoming ( Youth). Ouranalysis is based on actua lfacts, after examination of important data concerning this period, and explains the consequences of this policy in the colony.L'empire français se présente comme un espace géographique et stratégique de première importance dans le contexte historique particulier des années 1940-1944. Échappant à l'occupation allemande et à ses effets dans la vie sociale, les îles françaises du Sud-Ouest de l'océan Indien apparaissent comme un ensemble de bases et dépositions dans le conflit mondial. Dans l'histoire du gouvernement de Vichy, l'article rappelle tout d'abord les rythmes singuliers d'une histoire coloniale. Maintenue dans le giron vichyste en 1940, La Réunion est libérée par les troupes françaises (F.F.L.) en novembre 1942. De 1940 à 1942, l'un des axes fondamental de la " révolution nationale " à La Réunion concerne la politique de contrôle de la jeunesse. Au regard de quelques indicateurs, notre analyse s'attache à la réalité et aux effets de cette politique dans la colonie.Combeau-Mari Evelyne. Les politiques de la jeunesse et des sports du régime de Vichy à la Réunion : 1940-1942. In: Outre-mers, tome 91, n°342-343, 1er semestre 2004. Vichy et les colonies, sous la direction de Bernard Droz. pp. 127-144