Gold-mining and trading among the Ashanti of Ghana

En examinant l'extraction et le commerce de l'or parmi les Asante, Kwame Arhin dresse d'abord l'inventaire des principaux gisements aurifères dont les Asante ont pu disposer à l'intérieur de leur empire ; il décrit ensuite les techniques mises en œuvre lors du repérage et de l'exploitation des gîtes, ainsi que les outils utilisés. Le mineur travaille avec le concours de sa femme et de ses enfants ; lorsqu'il est riche, il emploie également des captifs et des personnes mises en gage. Différentes sortes de taxes, frappant aussi bien l'extraction que la circulation de l'or, drainent une partie non négligeable du métal vers le trésor royal. En particulier, les pépites sont le monopole du souverain. La poudre d'or est investie du rôle de moyen de paiement et d'échange. Du point de vue social et politique, l'extraction et le commerce de l'or ont exercé des influences diverses : jusque vers 1875, en raison du poids des taxes et des amendes, l'or s'est avant tout accumulé dans les caisses de l'État, qui s'en est servi pour financer son expansion. C'est seulement à la fin du xixe siècle qu'est apparue une classe d'hommes riches, tirant leur fortune d'entreprises minières ou commerciales « privées ».Arhin Kwame. Gold-mining and trading among the Ashanti of Ghana. In: Journal des africanistes, 1978, tome 48, fascicule 1. L'or dans les sociétés Akan. pp. 89-100