peer reviewedLe vaste ensemble sculpté constitué par les trois portails occidentaux de la cathédrale de Strasbourg a fait l’objet, ces dernières années, de plusieurs études. Une critique d’authenticité a été menée ; les choix iconographiques qui ont présidé à l’élaboration du programme ont été déterminés et justifiés. Toutes ces études ont pourtant laissé de côté une centaine de reliefs finement sculptés qui agrémentent les parties hautes du niveau des portails, à l’extérieur comme à l’intérieur de la façade. Cette iconographie, authentique pour l’essentiel, se distingue par une grande variété de « sujets ». A priori, elle rappelle celle des « drôleries » des manuscrits de la fin du XIIIe siècle et du XIVe. Mais est-ce le cas ? Et si c’est...