Ce livre s'inscrit dans l'Année internationale de l'eau douce (2003) à un moment où cette ressource est l'objet de débats animés. Car c'est devenu une évidence au cours des dernières années : l'eau est perçue de moins en moins comme « naturelle » et de plus en plus comme indissociable des réseaux techniques et politiques. Ces réseaux qui la font circuler dans l'espace et qui assurent sa distribution lui confèrent un statut de question sociale majeure. Ces réseaux « parlent ». Il faut qu'on les écoute. En définitive, que disent-ils ? Ils évoquent tour à tour la trilogie usagers-clients-citoyens, la participation et les conflits, le marché de l'eau, les multinationales du secteur, les privatisations et la régulation... De cette mosaïque conc...