En mobilisant sociologie,anthropologie,démographie et histoire,on remarque que la mort,phénomènebiologique,fait de nature,et aussi un fait de culture devant lequel les hommes ne sont pas égaux. En dépit desprogrès de l’espérance de vie,la mort ne frappe pas tout le monde de la même façon. Après avoir finementanalysé les statistiques de mortalité en fonction de différentes variables (sexe,professions,niveaud’instruction,état matrimonial,habitat),nous insistons sur les conditions de vie–notamment les conditions detravail-susceptibles de retentir sur l’état physique, psychique des personnes. Les modes devie,l’habitat,l’environnement, la situation familiale ouvrant sur la vie sociale (affiliations) exercent aussi deseffets propres sur la longév...