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L'auteur s'attache à montrer la nécessité pour l'agriculture paysanne oasienne de s'adapter aux nouvelles donnes du libre-échange, en particulier pour la production dattière. Pour améliorer sa situation financière, le phoeniciculteur ne peut plus considérer la datte comme une production de masse à faible valeur ajoutée, livrée à l'industrie marchande mais comme un produit de qualité à valoriser au niveau du système de production ou, artisanalement, par des groupes d'exploitations en oasis. L'auteur préconise une appropriation de la valeur ajoutée par les phoeniciculteurs le plus en aval possible de la filière datte, confortée par une autre plus-value basée sur la qualité du fruit reposant sur des modes de conduite culturale de type environn...