Un voyageur illustre: langue, paysage et antiquité de la baie de Pozzuoli

Les Champs Phlégréens, Baia et Pozzuoli constituent un tout unique significatif dans le panorama des récits de voyage des différents hommes de lettres qui se sont alternés dans la visite de ces lieux de la Campanie, région du Midi de l’Italie. Il est vrai que tous ces auteurs, avant de s’y rendre, en avaient une idée bien précise dérivant justement de leurs lectures sur l’Antiquité. Celle-ci est le véritable protagoniste du récit d’une visite tout à fait spontanée. Ce dernier élément est un peu partout rare, sinon absent, mais en ce qui concerne ces villes de la Campanie il est pratiquement chimérique. La plupart des auteurs sont bien conscients que leur séjour devra leur révéler des aspects qu’ils ne sont appelés qu’à confirmer ou nier mais aussi qu’ils n’y trouveront rien de nouveau. Le but de leur voyage est sans doute celui de reprendre le déjà-dit, de l’embellir suivant le goût de chacun à partir de l’époque en y insérant des mythes, des poètes chanteurs de ces lieux magiques, des anecdotes et des rêveries. À la base de tous ces éléments il y a un dénominateur commun : les sources qui consistent essentiellement en les documents de différentes époques décrivant les lieux du mythe du littoral napolitain. Tous les témoignages s’insèrent dans un contexte bien précis fait d’aventures fantastiques et d’épisodes uniques. Ce qui se dégage dans le riche patrimoine de Pozzuoli et de son cadre est justement l’ensemble des antiquités et des vestiges d’une époque pour tous lointaine mais encore vivante et constituant un scénario incontournable pour toute forme de description ou de commentaire. Toutefois cela ne suffit pas malgré son importance. La lecture des œuvres des voyageurs illustres qui visitent la baie de Pozzuoli induit ces derniers à s’arrêter sur le contexte historico-poétique et sans doute sur chaque élément caractérisant des particuliers des décors significatifs pour tout voyageur spécialiste et compétent