Très tôt, Zola fait la connaissance de Cézanne puis de Manet. L'écrivain observe avec beaucoup d'intérêt ces peintres de la lumière et de l'extérieur qui s'approchent au plus près du réel, rejoignant ainsi la démarche naturaliste. Il saisit d'emblée des similitudes avec son projet d'écriture : choisir l'univers quotidien comme sujet, systématiser une démarche d'analyse, procéder de l'observation pour reconstruire une image. Les peintres font des croquis quand Zola se promène avec ses carnets d'enquête, il multiplie les esquisses et parle d'ébauche lorsqu'il trace les lignes directrices de la série des Rougon-Macquart. Comme Monet, Zola fait des séries, décrivant le même lieu à des heures ou des saisons différentes, que ce soit le Paris...