ETUDE COMPARATIVE DE DEUX EXEMPLES D’ECRITS AUTOBIOGRAPHIQUES FEMININS DANS LA NAISSANCE DU JOUR DE COLETTE ET LE LIEVRE DE MARS DE LOUISE WARREN

Cet article tente une analyse explicative du rapport de l’écrivain autobiographique avec les notions de «l’altérité », «l’intimisme » et la notion de « réel » et de « fictionnel ».Quelles sont les bases d’une différentiation entre un écrit autobiographique et un roman ?et quel part peut prendre la fiction dans la construction du récit autobiographique ? Ces questions renvoient à une problématique largement renouvelée par les critiques littéraires et ayant trait au risque du mélange des genres. A toutes ces questions nous essayons de répondre en nous appuyant sur les écrits autobiographiques de Colette et de Louise Warren. Cet article dégage les traits les plus saillants d’une nouvelle esthétique de l’écriture autobiographique féminine et ne manque pas d’en rappeler l’apport considérable à la création littéraire. Cet apport de la sensibilité féminine, qui sous l’œil d’une certaine critique, pourrait passer pour un outrage avec des règles du genre car étant une démonstration d’un intimisme débordant qui ne ferait qu’aggraver la condition féminine