Cet article réfléchit sur la notion de “lecture” quand celle-ci s’applique à des textes qui relèvent d’un cadre herméneutique, en particulier les textes littéraires, religieux, philosophiques. Pour caractériser les diverses attitudes du lecteur, une distinction est faite entre la “lecture” et la “surlecture”. La lecture peut correspondre à deux pratiques distinctes : la “lecture contractuelle”, qui se contente de lire le texte à travers ses contraintes génériques, et la “lecture hyperprotectrice”, celle que l’on met en œuvre quand on lit un texte qui appartient au patrimoine culturel. De son côté, la surlecture est censée déboucher sur l’énonciation d’un autre texte ; dans le cas de la “superlecture” on lit pour produire des fiches, des rés...