International audienceDepuis la fin de la guerre d’indépendance, Mohammed Dib est resté engagé politiquement, mais de manière discrète. Pendant la guerre civile, il cherche à articuler un engagement de dénonciation des islamistes et ce qu’il appelle l’« universalité » littéraire. Dans La Nuit sauvage, publiée en 1995, l’engagement de dénonciation est pour ainsi dire absent, même des nouvelles les plus ancrées dans l’actualité, et l’interprétation politique directe rendue impossible par de fortes ambiguïtés. C’est à travers sa postface seulement qu’il affirme une responsabilité politique, qui consiste, comme nous le montrons, à accepter toutes les interprétations politiques possibles de ses textes