Le texte de cette communication étudie le langage sexuellement connoté dans les textes du théâtre bref de l’époque moderne, notamment les termes à double entente : allusions salaces, métaphores et autres termes ambigus faisant référence entre autres à l’impuissance du personnage du vieux mari et à sa stérilité, à l’adultère et au cocufiage, au désir irréfrénable, à la perte de virginité et à ses « remèdes » factices, à l’homosexualité. Elle montre qu’en raison de la moindre censure pesant sur ce théâtre bref, ce dernier inverse burlesquement les valeurs prônées et les représentations offertes par la comedia, à savoir une sexualité normalisée, réfrénée, contenue, non exempte d’érotisme, mais le plus souvent conforme aux valeurs idéologiques...