International audienceCet ouvrage prend acte du « réveil arabe », nourri de contestations envers une privatisation accrue de la ville excluant les plus pauvres, alors même que les quartiers populaires, issus de l'informalité, sont toujours très majoritaires. Inégalement intégrés à la ville, ces derniers sont bien souvent exposés à des vulnérabilités de natures différentes. Ainsi, si l'on ne peut résumer la provenance des révoltés aux seuls quartiers relégués, le « printemps arabe » a été le révélateur d'une demande sociale multiforme, dont celle d'un droit à la ville et d'une invitation à repenser l'action publique de la part des autorités au-delà de la démolition et du relogement ex situ, trop souvent apportés comme uniques réponses. L'act...